Réunion de famille (les onyx)

Je sombrais peu à peu dans la folie. Le crime odieux qui avait été commis était impardonnable et toute la meute méritait un châtiment exemplaire. Je ne parvenait pas à refréner ma colère. Cet acte bestial qui avait été commis méritait la peine capitale. Et ce Hooper allait me le payer. Car c'était le bêta lui même qui avait tué la chair de ma chair. Alors, je m'étais juré pour moi, pour elle et pour tous les miens que je l'égorgerais de mes propres crocs. Ma douleur n'avait pas de limite. Chaque cellule de mon corps souffrait, chais facette de mon âme semblait disparaitre, se dissoudre, de chiffonner.

Je ne savais pas que l'on pouvait m'atteindre si facilement. Mais je jure pour ma fille que je ne laisserais pas ce crime affreux impuni chaque membre de la troupe qui avait pénétré sur mon territoire allait mourir, souiller ma terre de leur sang pour abreuver les profondeurs de la terre. Que leur sang brule, bouillonne et fasse exploser leurs crânes. Je les tuerais et rien ne pourrais m'arreter.

Je n'avais pas encore décidé de la stratégie a adopter mais je venais de prendre une décision. Il était hors de question qu'un autre de mes enfants souffre. La guerre ayant débuté, tous les enfants iraient se cacher en haut du plateau, dans une grotte tenue secrète de générations en générations et utilisée en cas d'extreme urgence. Dans ce cas la. Alors, je clamais les noms de mes enfants pour qu'ils me rejoignent et pour leur expliquer leur rôle a tenir...

Moonlight

Je me baladais tranquillement en pourchasssant un papillon. Je quittais alors le périmètre du foyer et j'entendis aussitôt un grondement sourd. La nourrice me surveillait au doigt et à l'oeil et nous avions, moi et mes frères, interdiction de nous éloigner. Je trouvais cela atrocement injuste. Les autres jeunes pouvaient courir ou bon leur semblait et nous nous étions confinés dans un petit périmètre sous l'etroite surveillance de la marâtre. Cette chienne, bien que pas trop vieille, était aussi ronchon et casse pied q'une vieille vache ! C'était d'ailleurs le surnom que nous lui avions donné mais que nous n'utilisions qu'entre nous.

Je grognais et je le rapprochais de ma nourrice,qui ne pouvait pas s'empêcher d'arborer un sourire arrogant. Soudain, j'entendis mon nom au loin. Et reconnu la voix de mon père. L'Alpha n'était pas du tout en forme en ce moment. Il était capricieux, grognon, violent et j'en passe. Au cours de manieriez vie, jamais mon père n'avait été comme cela. ma s l faut dire qu'il était jeune comme souverain et ne faisait pas encore preuve de total self contrôle. C est ce que j'avais entendu dire chez les anciens. Et ma mère, non moins bouillonante, leur avait rétorqué que s'ils n'avaient pas fait tous deux de contrôle de soi, ils seraient déjà partis ensemble arracher la tête des meurtriers de ma sœur. La réplique cinglante de ma mère avait cloué le bec du conseil des anciens. J'étais fière de mes parents.

Toujours est il que j'accourus vers mon père, contente qu'il nous adresse enfin la parole.

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