Baileys. Le duc de ces dames.

Depuis son plus jeune âge, Baileys a toujours éprouvé une haine profondément encré envers les hiérarchies sociales, les meutes et autres accommodements de ce genre. Une haine dont il n’est point capable d’expliquer. C’est un chien d’un naturel vif et sportif, il adore la vie et n'hésite pas à partir à l'aventure. Il n'a pas, ou très peu d'ennemis, préférant de loin les relations amicales aux tensions de la guerre. Extrêmement énergique, il préférait parcourir le monde que de se plier aux règlementations d’un clan. Ce que Baileys aime, ce qu'il cherche, c’est l'agitation et la passion. Il découvrira en lui un cœur plus sensible envers les femelles, il adore leur compagnie. L’âme d’un grand dragueur l’habite. Ce chien ne se contentera sans doute jamais que d’une seule compagne, cherchant toujours l’ardeur, la nouveauté et les surprises. Il fait preuve d’une grande maturité et d’un esprit critique et d’analyse poussé. Philosophe à ses temps, sportif le lendemain, dragueur la nuit. Il vous entrainera dans une ronde endiablé de bonheurs, d’indépendances et de passions.

Baileys est un Berger Noir que l'on qualifierait plutôt de grande taille. Quatre pattes robustes maintiennent son puissant corps. Jamais vous ne le verrai voute le dos ou bien marcher la tête basse, en générale, ce mâle fait t’acte d’une certaine noblesse, une fierté à tout épreuve. C'est un mâle du style gentlemen, toujours bien propre et en santé. Sa personne est couverte d'un épais pelage de jais. Aucun poil blanc, gris ou encore brun ne vient déranger les ténèbres absolue de sa fourrure. Deux oreilles bien droites et pointues couronnent sa tête ronde et large. Une queue démesurément longue vient terminer la silhouette de ce cher seigneur. Ses griffes, toujours à pénétrer le sol lorsqu'il marche, sont d'un blanc étrangement vif, tout comme ses crocs. On se demande la raison de cette blancheur comparable à la neige. Un sourire charmeur, un regard percent, Baileys fait tourner les têtes de ces dames.

Les premiers pas
La nuit était calme, douce et paisible. Un ciel clair et dégagé nous offrait un merveilleux décor, remplis de ses milles-et-unes étoiles. Quelques unes d’entres elle, trop vivaces pour rester accrochées là, inerte et glacées, se décrochaient de la galaxie pour venir partager notre monde animé. De l’entrer de son arbre creux, refuge et sale d’accouchement pour cette dernière, la chienne sortait la tête de temps en temps, histoire de prendre l’air et d’admirer le spectacle que les étoiles filantes lui offraient. Ces météores, à leurs passages, brillait dans les yeux de la nouvelle mère. De son petit museau, elle suivait leurs trajectoires, de leurs naissances jusqu’à leurs morts. Un long bâillement s’échappa de la gueule de l’animal. Le travail et les efforts qu’elle avait opérés ce soir ne fussent pas générés en vin. À ses mamelles étaient fixés quatre petites boules noires bien tenaces, trois mâles et leur petite sœur. Une bien belle famille, me direz-vous ! Malgré ces quatre petits êtres pleins de vie, était à quelques pas restée inerte une cinquième petite boule. Son petit corps gelé rappelait ces étoiles, là, restant paralysées de froid et pendues dans le ciel.