Laïla. Chienne sans scrupule

Elle a appris très jeune, que même les êtres en qui nous avons profondément confiance, peuvent nous trahir. Avant, chienne toute tranquille, maintenant, elle est une chienne qui ne recule pas devant la bagarre, et devant les menaces. En effet, elle a beaucoup de confiance en elle. Elle ne se défile pas pour opter sur le meurtre quand elle veut obtenir quelque chose. Elle est débrouillarde et intelligente. Elle n’a pas beaucoup de patience, donc elle a fait tomber bien des chiens et autre animal après être arrivé sur les terres de The Heritage. Elle prends plaisir à tuer d'autres chiens pour montrer sa puissance et sa perspicacité. Elle veut démontrer que même les faibles peuvent faire la lois un jour et que désormais, elle ne céderas plus jamais. Elle n'est pas du tout gênée. Cela ne lui dérange pas ce que les autres pensent d'elle.

Laïla est une chienne de race mélangé. Elle n’a jamais connue ses parents, donc elle ne sait pas exactement à qu’elle race elle appartient. Son pelage est majoritairement noir et quelques taches blanches ainsi de quelques brunes pâles lui font son charme physique. Ses yeux marron s’agencent parfaitement à son pelage. Elle a un petit museau noir et des griffes dures, noires.

Bon, c'est un peu flou donc voici ma vraie Laïla qui m'inspire ce perso

Spoiler:

Laïla est née dans une maison avec des humains, rien de plus normal. Auparavant, elle était une petite chienne timide et préférait, contrairement à maintenant, passé inaperçu. Elle vivait chez avec sa mère, Mist. C’était une chienne magnifique et sage. Ses yeux bleus étaient constamment illuminés d'une lueur chaleureuse et heureuse. Son pelage blanc était toujours propre et soyeux. Quand Laïla était jeune, Mist lui racontait des histoires sur la forêt. C’était un endroit calme, où vivaient pleins d’animaux inconnus, mais aussi des chiens.
La forêt fascinait la jeune chienne. À chaque fois que sa mère en parlait, elle avait les yeux brillant de curiosité, d'envie. Elle ne put résister longtemps, car elle-même, mourait d'envie d'y aller. Alors un jour, elle décida d'exploré un autre monde que son jardin. Elle sorti de la maison par la porte qui était resté entre-couverte et se mit à courir vers les arbres aux feuilles vertes. Elle prit son ailant pour traverser d’un bond le canal, et s’apprêta à sauter quand des dents se refermèrent sur la peau de sa nuque. Elle gronda. Elle n'avait pas fait attention à Mist.

«Je t'avais pourtant dit que tu n'avais pas le droit d'aller dans la forêt, non ? »

Elle hocha la tête et Mist la déposa. Elle la regarda de ses yeux bleus. Elle entoura le cou du jeune chiot avec sa queue et l'approcha vers elle. Elle soupira et lui dit;

«Je vais te dire pourquoi. Pourquoi je ne veux pas que tu t'y aventure. Avant, la forêt était calme, certes, mais maintenant, elle est remplie de danger. La mort y rode pour tous les chiens qui ne savent pas se battre. Des disparitions ont eu lieu dans la forêt. Et je ne veux pas que tu y passes toi aussi. »

Laïla la regarda avec un sourire. Elle avait la certitude que ce n'était que des histoire pour qu'elle ne retourne plus dans la forêt et qu'elle reste tendrement avec Mist. Puis, regardant le pelage blanc de Mist, Laïla repensa à une question qu’elle s’était toujours posé, jeune chiot. Elle voulait savoir qui était son père. Elle fit un pas en avant, et regarda sa mère dans les yeux.

« Maman, qui es mon père ? » dit-elle simplement.

La chienne au pelage blanc se dandina, au grand étonnement de Laïla, sur ses pattes. Jamais elle n'avait demandé cela, car la présence de Mist lui suffisait, mais maintenant, elle veut savoir à qui elle ressemble. Elle insista.

« Alors ? »

La chienne noir de 3 ans commençait à redouté sa réponse. Voulait-elle vraiment le savoir ?

«Je.. C'est personne. Il n'existe pas.» Soupira t-elle.

Laïla ne comprenait pas. Elle n'avait pas de père ? Alors elle ne pouvait pas exister si c’était le cas ! Non ?

«Que veux-tu dire ?»

«Je veux dire que tu n'as pas de père ! C'est tout ! »

"C'est impossible. Tu le sais. Tu sais ce que cela veux dire ?" Le canidé ouvrit des yeux rond empli de peur. Ce n'était pas possible, pas sa !

« Je ne suis pas ta fille..» dit-elle horrifier.

«Tu as toujours été ma fille, mon cœur. Je t'ai sauvée la vie dans cette forêt ! Tu étais abandonnée dans un arbre creux. Tu serais morte de faim sans moi. Tu étais déjà agonisante et tu perdais la raison. Tu n'as même pas été capable de me dire ton nom ! »

Laïla recula d'un pas. Elle avait les yeux qui lui picotait car les larmes lui montaient aux yeux. Laïla n'était pas son vrai nom, donc ! Mist n'était même pas sa vraie mère ! Son monde tombait en ruine. Les oiseaux chantaient de bonheur. Elle aurait tant aimé en être un pour s'enfuir d'ici. S'enfuir de sa vie. Partir loin et tout recommencer. Et puis, elle pensa à cette autre mère. À cette autre mère qui l'avait aimé avant Mist. À cette mère qui doit sûrement l'avoir cherché longtemps, en vain. À cette mère qui l'a mis au monde et qui a perdu son enfant. Avait-elle des frères ou des soeurs ? Elle ne le saura jamais. Et ce père, peut être lui ressemblait-il ? Mais, jamais Laïla ne le saura.. Elle a perdu sa famille.
Elle se tourna vers la forêt. Elle la regarda avec colère, envi, frustration et détresse. Elle commença à courir. Laïla senti le vent dans sa figure. Les herbes folles lui chatouillé les pattes. Des crocs le retenir et lui faire faire une embardé.. Mist se tenait au-dessus d’elle.

« Je t'ai sauvé, Laïla ! Ne le comprends-tu donc pas ? »

La chienne noir laissa éclaté sa colère.

« Tu ne m'a pas sauvé ! Tu m’as confié à l'enfer. Et ne m'appel plus Laïla, ce n'est pas mon nom ! Je n'ai plus de nom ! Je ne suis rien, et toi tu n'es qu'une égoïste ! Tu n'as pensé qu'à toi ! » Hurla t-elle. Puis, ajoutant plus bas, avec les larmes aux yeux; «Tu n'as pensé qu'à toi..»

Elle s'extirpa de la prise de la chienne et s'enfui loin dans la forêt. Fuyant Mist, son ancienne vie. Comme un oiseau le ferait. Elle irait désormais de l'avant.
Elle tomba sur une clairière éclairée par la vive lumière du soleil. Les chauds rayons touchèrent la fourrure de Laïla. Lui réchauffèrent le cœur. Mais dans cette clairière, reposait un rocher. Un gros rocher qui s’élevait sur deux fois la hauteur de la chienne. Celle-ci l’escalada et vis, au loin, un point lumineux, plus lumineux que le soleil lui-même. Elle décida de s’en approcher, par curiosité. Elle tomba sur un endroit sombre. Mais, étrangement éclairer par une lueur vive et bleuté. Laïla se faufila vers la source et ne put faire que se fermer les yeux. Elle fit quelques pas en avant et sombra immédiatement dans les ténèbres.