Une amitier précieuse {prio Dervla mais libre}

Je marchais sans but sur le territoire de mon clan. Le vent faisait voler mes poils en tout sens. Je levait le museau et fermais les yeux pour mieux sentir l'air sur mon visage.
Je me fondait parfaitement dans le paysage nocturne. Il n'y avait aucun bruit juste le bruit du feuillage secoué par le vent. De temps en temps, on pouvait entendre une chouette hululer. C'était tout a fait reposant. Je fit une pose et m'assoit quelques instants pour regarder autour de moi. Le vent me soufflait dans la figure et je perçus l'odeur d'un chien de mon clan. Je m'étire et me lève.
Je marchais pendant quelques minutes dans les bois. Au loin, une silhouette se détachait sur un rocher. C'était Daiyen. Il était dans une position étrange, les quatres fers en l'air ! Je l'approchait de lui furtivement, m'assis et dit d'une voix douce:

- Bonsoir.

Je sentais que Daiyen sombrait dans une profonde mélancolie. Cela pouvait se comprendre. Il avait perdu un être chère tout comme moi j'en avait perdu. Je le comprenais. Je m'abstins de faire une réflexion quand à sa position, c'était quand même l'alpha ! Je me tus donc et attendis qu'il me parle, assise, la queue autour des pattes.

"Que penses tu de cette guerre?"

Je sursautais. Je ne m'attendais pas à ce qu'il pose une question.
Je pensais comme, je pense, tout les autres chiens de notre meute.
Je repondis donc:

"Hooper et les autres doivent payer pour ce qu'ils ont fait. Je pense penser comme les nôtres et toi-même."

Je repensais à mon passé et une rage sans nom m'envahis. Je tentais de réfréner ma colère au fond de moi. Il fallait tourner la page et vivre une nouvelle vie.
Je me reconcentrais sur Daïyen.

" Oui, ça doit être cela. Ils paieront pour ma fille. Il faudra que l'on s'organise. Et surtout que l'on cache les petits. Il est hors de question que ces lâches s attaquent encore une fois aux enfants. Je pense que l'on devrait laisser aussi une dizaine de chiens sur notre territoire, au cas ou. On ne sait jamais. Ensuite, nous irons les massacrer. "

J'étais entièrement d'accord avec lui. Je ferais tout pour les tuer et peut être, soulager la douleur de Daïyen.

- Qu'attends tu de moi ? Ou de nous tous ?

Il fallait se débarrasser de cela au plus vite avant qu'ils ne reviennent à la charge. Leur faire payer l'immonde crime qu'ils ont commis. Je ne pense pas qu'il y est de crime plus monstrueux que de tuer un chiots.